J’accuse Résumé J’accuse… ! Et c’est à ce titre, dans l’exercice de ses fonctions, que ce dernier eut un jour entre les mains une lettre-télégramme, adressée au commandant Esterhazy, par un agent d’une puissance étrangère. Des témoignages le montrent d’abord affolé, prêt au suicide ou à la fuite. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice. Hiérarchiquement, cela est impossible. La vérité, je la dirai, car j’ai promis de la dire, si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. De hoofdredacteur liet het opschrift J'Accuse...! La vérité d’abord sur le procès et sur la condamnation de Dreyfus. Et nous avons donc vu le général de Pellieux, puis le commandant Ravary, conduire une enquête scélérate d’où les coquins sortent transfigurés et les honnêtes gens salis. Le texte s’étale sur six colonnes. Zola dénonce tout le système qui a conduit à condamné un homme innocent. Son œuvre, la culpabilité de Dreyfus, était en péril, et il a voulu sûrement défendre son œuvre. Et c’est de cette sérénité confiante dont il est si cruellement puni. Émile Zola. Groupement de textes d'écrivains qui se sont engagés en faveur de la justice sociale et de la vérité : "J'accuse !" Me permettez-vous, dans ma gratitude pour le bienveillant accueil que vous m’avez fait un jour, d’avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ? Et il suffit, pour s’en assurer, d’étudier attentivement l’acte d’accusation, lu devant le conseil de guerre. Et, sans que je veuille refaire ici une histoire connue en partie, le commandant du Paty de Clam entre en scène, dès qu’un premier soupçon tombe sur Dreyfus. Au début, il n’y a donc, de leur part, que de l’incurie et de l’inintelligence. J'ai aussi aimé la scène où paraît dans le journal, le texte « J'accuse » écrit par Émile Zola, au fur et à mesure que la voix d'Emile Zola lit le texte et cite les personnes politiques impliquées dans les fausses accusations, on les voit une par une découvrir cet article. donnez un motif. Et, depuis lors, sa responsabilité n’a fait que grandir, il a pris à sa charge le crime des autres, il est aussi coupable que les autres, il est plus coupable qu’eux, car il a été le maître de faire justice, et il n’a rien fait. Emile Zola J'Accuse Lettre au président Félix Faure. Nous ignorons encore leurs interrogatoires, mais il est certain que tous ne l’avaient pas chargé ; et il est à remarquer, en outre, que tous appartenaient aux bureaux de la guerre. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! de Zola, cette collection destinée aux élèves de collège propose des grands classiques et des oeuvres modernes ponctuées d'arrêts de lecture aux analyses … Pour les 120 ans du texte, les 39 pages manuscrites sont retranscrites dans un facsimilé en édition limitée. On raconte que, dans la chambre du conseil, les juges allaient naturellement acquitter. Oui ! Je ne connais pas de plus grand crime civique. J’accuse est une lette ouvete éite pa Zola. pourquoi ? It is written as an open letter to Félix Faure, President of the French Republic, and accuses the government of anti-Semitism in the Dreyfus Affair . « J’accuse… ! C'est une lettre particulière, puisqu'elle est ouverte. Anthologie de textes citoyens, dont le "J'accuse" en intégralité. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Cet offiie, d’oigine juive alsacienne, a été condamné à tort pour trahison. “J’accuse” is a classic work of political activism… of the “one person can make a difference” variety, and a classic title. Il soumit donc ses soupçons à ses supérieurs hiérarchiques, le général Gonse, puis le général de Boisdeffre, puis le général Billot, qui avait succédé au général Mercier comme ministre de la Guerre. d'E. Tout cela n’a été fait que pour cacher le plus saugrenu des romans-feuilletons. et autres textes Émile Zola. Mais, pendant qu’il fouillait de son côté, il se passait des faits graves à l’état-major même. Le 13 janvier 1898, l'écrivain  Émile Zola publie une lettre ouverte au président de la République dans L'Aurore sous le titre « J'accuse ». Cet offiie, d’oigine juive alsacienne, a été condamné à tort pour trahison. On nous avait parlé de quatorze chefs d’accusation : nous n’en trouvons qu’une seule en fin de compte, celle du bordereau ; et nous apprenons même que les experts n’étaient pas d’accord, qu’un d’eux, M. Gobert, a été bousculé militairement, parce qu’il se permettait de ne pas conclure dans le sens désiré. Ils sont tous surpris et choqués voire énervés. Je me doute de l’écroulement qui doit avoir lieu dans l’âme de M. Scheurer-Kestner, et je crois bien qu’il finira par éprouver un remords, celui de n’avoir pas agi révolutionnairement, le jour de l’interpellation au Sénat, en lâchant tout le paquet, pour tout jeter à bas. de Zola analysée par Charlotte DENOËL au travers d’œuvres et d’images d’archive. Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Il y a huit accusations. This text was written by Émile Zola, an influential French novelist. Ces articles peuvent également vous intéresser. Texte et image L'écrivain engagé, l'affaire Dreyffus DYS « J’accuse… ! On s’est demandé avec stupeur quels étaient les protecteurs du commandant Esterhazy. À l'occasion des 120 ans de la parution de la tribune d'Emile Zola dans L'Aurore, nous sommes heureux de vous présenter le manuscrit de J'accuse ...!, symbole de l'engagement pour la vérité et contre l'injustice. Il s’était engagé, il était compromis. En effet, « J'accuse … L’opinion préconçue qu’ils ont apportée sur leur siège, est évidemment celle-ci : « Dreyfus a été condamné pour crime de trahison par un conseil de guerre, il est donc coupable ; et nous, conseil de guerre, nous ne pouvons le déclarer innocent ; or nous savons que reconnaître la culpabilité d’Esterhazy, ce serait proclamer l’innocence de Dreyfus. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction . ist der Titel eines offenen Briefes des französischen Schriftstellers Émile Zola an Félix Faure, den damaligen Präsidenten der Französischen Republik, um diesen und die Öffentlichkeit über die wahren Hintergründe der Dreyfus-Affäre zu informieren. Elle s’adesse au p ésident de la Répu li ue, Félix Faure, et a été diffusée par le journal L’Aurore le 13 janvier 1898. Si j’insiste, c’est que l’œuf est ici, d’où va sortir plus tard le vrai crime, l’épouvantable déni de justice dont la France est malade. Mais le chemin vers l’acquittement du capitaine sera long et, par la publication de ce texte, Zola se livre en pâture à une virulente campagne de presse. Zola, le texte de V. Hugo contre la peine de mort, celui de Voltaire contre l'injustice, etc. Et c’est à vous, monsieur le Président, que je la crierai, cette vérité, de toute la force de ma révolte d’honnête homme. J'accuse est un drame historique franco-italien coécrit et réalisé par Roman Polanski, sorti en 2019.Il s'agit de l'adaptation du roman D. de Robert Harris, portant sur l'affaire Dreyfus.Son titre est une référence à « J'accuse… ! Et ces gens-là dorment, et ils ont des femmes et des enfants qu’ils aiment ! Émile Zola (1840-1902) — Émile Zola est l’auteur d’un cycle de vingt romans dépeignant la société française de son époque à travers les personnages d’une même famille qui évoluent dans des milieux très variés : Les Rougon-Macquart. enregistrement : Audiocite.net lu par Ka00 Ce livre audio a été enregistré par l'association Audiocite.net. L’affaire Dreyfus fait rage et divise la France. Voilà donc, monsieur le Président, l’affaire Esterhazy : un coupable qu’il s’agissait d’innocenter. (Commentateur (texte)) Note moyenne Donner le premier avis. nous assistons à ce spectacle infâme, des hommes perdus de dettes et de crimes dont on proclame l’innocence, tandis qu’on frappe l’honneur même, un homme à la vie sans tache ! « Monsieur le … L'écrivain engagé, l'affaire Dreyffus . Et baiser dévotement la poignée du sabre, le dieu, non ! fait appel à la rhétorique classique 8. » est le titre d'un article rédigé par Émile Zola au cours de l' affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore du 13 janvier 1898, n° 87, sous la forme d'une lettre ouverte au président de la République française, Félix Faure. Il s’agit du sabre, le maître qu’on nous donnera demain peut-être. Chez Librio. J’accuse 1/ le but immediat de ce texte est de prouver que dreyfus a ete condamne a tord seulement pour « couvrir LA faute » des chef de guerre pour cela Zola accuse tour a tour chacune de institution de la guerre comme par exemple » les bureaux de guerre » » le premier conseil de guerre » et « le second conseil de guerre » . C’est un crime d’égarer l’opinion, d’utiliser pour une besogne de mort cette opinion qu’on a pervertie jusqu’à la faire délirer. J'accuse - Emile Zola et l'Affaire Dreyfus. J’accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d’avoir été l’ouvrier diabolique de l’erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d’avoir ensuite défendu son œuvre néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables. 7 Je ne reviendrai pas, sinon très rapidement, sur l’argumentaire — précis et étoffé — déployé par Zola pour défendre Dreyfus : J’accuse… ! Il insistait auprès de ses supérieurs, au nom de la justice. Et le lieutenant-colonel Picquart fut envoyé en mission, on l’éloigna de plus en plus loin, jusqu’en Tunisie, où l’on voulut même un jour honorer sa bravoure, en le chargeant d’une mission qui l’aurait sûrement fait massacrer, dans les parages où le marquis de Morès a trouvé la mort. d'Émile Zola. Extrait; Feuilleter . Il n’était pas en disgrâce, le général Gonse entretenait avec lui une correspondance amicale. J'accuse - Emile Zola et l'Affaire Dreyfus. on verra bien si l’on ne vient pas de préparer, pour plus tard, le plus retentissant des désastres. Il est l’affaire Dreyfus tout entière ; on ne la connaîtra que lorsqu’une enquête loyale aura établi nettement ses actes et ses responsabilités. On l’interroge très rapidement, les conclusions des experts sont légères et contradictoire, mais tant pis : Dreyfus est dé… Son excuse, je le répète, est que le chef suprême avait parlé, déclarant la chose jugée inattaquable, sainte et supérieure aux hommes, de sorte que des inférieurs ne pouvaient dire le contraire. — Procès Zola devant la cour d’assises de la Seine ; l’accusé est condamné à un an de prison et trois mille francs d’amende. — La Cour de C’est à ce moment là que commence la longue anaphore des « J’accuse ». Son devoir strict était d’ouvrir une enquête. Est-ce que celui-là aussi est payé par les juifs ? Ils ameutent la France, ils se cachent derrière sa légitime émotion, ils ferment les bouches en troublant les cœurs, en pervertissant les esprits. 4,5 sur 5. (French pronunciation: ; "I Accuse...!") Où est-il, le ministère vraiment fort et d’un patriotisme sage, qui osera tout y refondre et tout y renouveler ? Je me doute bien que vous n’avez aucun pouvoir en cette affaire, que vous êtes le prisonnier de la Constitution et de votre entourage. Je voudrais faire toucher du doigt comment l’erreur judiciaire a pu être possible, comment elle est née des machinations du commandant du Paty de Clam, comment le général Mercier, les généraux de Boisdeffre et Gonse ont pu s’y laisser prendre, engager peu à peu leur responsabilité dans cette erreur, qu’ils ont cru devoir, plus tard, imposer comme la vérité sainte, une vérité qui ne se discute même pas. Telle est donc la simple vérité, monsieur le Président, et elle est effroyable, elle restera pour votre présidence une souillure. Veuillez agréer, monsieur le Président, l’assurance de mon profond respect. 2,90 € Neuf . Il a été le grand honnête homme, l’homme de sa vie loyale, il a cru que la vérité se suffisait à elle- même, surtout lorsqu’elle lui apparaissait éclatante comme le plein jour. Je déclare simplement que le commandant du Paty de Clam, chargé d’instruire l’affaire Dreyfus, comme officier judiciaire, est, dans l’ordre des dates et des responsabilités, le premier coupable de l’effroyable erreur judiciaire qui a été commise. Puis, ce ne fut là qu’une minute de combat entre sa conscience et ce qu’il croyait être l’intérêt militaire. 7,90 € Il ne reste plus que 15 exemplaire(s) en stock (d'autres exemplaires sont en cours d'acheminement). Le manuscrit de la lettre d’Émile Zola au Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Et c’est ici que le commandant Esterhazy paraît. Trois ans se sont passés, beaucoup de consciences restent troublées profondément, s’inquiètent, cherchent, finissent par se convaincre de l’innocence de Dreyfus. Ces pages ont paru dans L'Aurore, le 13 janvier 1898. On s’épouvante devant le jour terrible que vient d’y jeter l’affaire Dreyfus, ce sacrifice humain d’un malheureux, d’un « sale juif » ! Poche . Et je ne puis m’empêcher de retrouver là le lieutenant-colonel du Paty de Clam, en reconnaissant les expédients de son imagination fertile. Et les naïvetés de rédaction, les formelles assertions dans le vide ! Les recherches durèrent de mai à septembre 1896, et ce qu’il faut affirmer bien haut, c’est que le général Gonse était convaincu de la culpabilité d’Esterhazy, c’est que le général de Boisdeffre et le général Billot ne mettaient pas en doute que le bordereau ne fût de l’écriture d’Esterhazy. Encore une fois, il ne peut revenir innocent sans que tout l’état-major soit coupable. Mais cette lettre est longue, monsieur le Président, et il est temps de conclure. Cette vérité, cette justice, que nous avons si passionnément voulues, quelle détresse à les voir ainsi souffletées, plus méconnues et plus obscurcies ! Or, le 11 janvier 1898, deux jours avant la parution de « J'accuse... ! Ah ! Jaccuse! À quoi bon tout bouleverser, puisque bientôt le soleil allait luire? Ces scrupules l’honorent d’autant plus que, pendant qu’il restait respectueux de la discipline, ses supérieurs le faisaient couvrir de boue, instruisaient eux-mêmes son procès, de la façon la plus inattendue et la plus outrageante. Remarquez que le général Billot n’était compromis dans rien, il arrivait tout frais, il pouvait faire la vérité. ». La lettre ouverte de Zola au président de la République est publiée dans L'Aurore du 13 janvier 1898. Une anthologie présentée par Philippe Oriol "J'accuse", un titre choc pour une affaire choc qui date de 1897. Nous suivre. Le premier conseil de guerre a pu être inintelligent, le second est forcément criminel. Son titre apparaît en lettres énormes, visibles de loin : « J’accuse… ! J’accuse 1/ le but immediat de ce texte est de prouver que dreyfus a ete condamne a tord seulement pour « couvrir LA faute » des chef de guerre pour cela Zola accuse tour a tour chacune de institution de la guerre comme par exemple » les bureaux de guerre » » le premier conseil de guerre » et « le second conseil de guerre » . Fiche de cours en Français - Niveau : lycée (par Agathe). On nous parle de l’honneur de l’armée, on veut que nous l’aimions, la respections. Le premier accusé est le général Mercier, qui est complice de cette affaire. Émile Zola 1840-1902 J’accuse Lettre au président de la République La Bibliothèque électronique du Québec Collection À tous les vents Volume 1337 : version 1.0 2. Genre : Lettre ouverte qui prend la forme d'un réquisitoire (discours dans lequel on accumule des accusations contre quelqu'un ou quelque chose). Actuellement indisponible . », le commandant Esterhazy – le véritable traître – a été acquitté par le Conseil de guerre, où l'état-major de l'armée l'avait fait comparaître sous la pression des soutiens à Dreyfus. La révision du procès, mais c’était l’écroulement du roman- feuilleton si extravagant, si tragique, dont le dénouement abominable a lieu à l’île du Diable! À Paris, la vérité marchait, irrésistible, et l’on sait de quelle façon l’orage attendu éclata. Et c’est fini, la France a sur la joue cette souillure, l’histoire écrira que c’est sous votre présidence qu’un tel crime social a pu être commis. C’est le 13 janvier 1898 que paraît en une de L’Aurore cette longue lettre ouverte au président de la République Félix Faure signée Émile Zola. Mais, au fond, il n’y a d’abord que le commandant du Paty de Clam, qui les mène tous, qui les hypnotise, car il s’occupe aussi de spiritisme, d’occultisme, il converse avec les esprits. Ah ! « Sa parole courageuse a réveillé la France » (Anatole France) 1898. Le général Billot a suggestionné les juges par sa déclaration, et ils ont jugé comme ils doivent aller au feu, sans raisonner. Lire cette oeuvre Table des matières J’Accuse…! Et quel nid de basses intrigues, de commérages et de dilapidations, est devenu cet asile sacré, où se décide le sort de la patrie ! J'accuse, le manuscrit d'Émile Zola. Si son père savait que…. 8,30 € Alerte disponibilité J'accuse . Mes nuits seraient hantées par le spectre de l'innocent qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu'il n'a pas commis. Zola, le texte de V. Hugo contre la peine de mort et celui de Voltaire contre l'injustice. Quand une société en est là, elle tombe en décomposition. À partir de ce moment, c’est lui qui a inventé Dreyfus, l’affaire devient son affaire, il se fait fort de confondre le traître, de l’amener à des aveux complets. Et c’est volontairement que je m’expose. Le fameux dossier Picquart, dont il a été tant parlé, n’a jamais été que le dossier Billot, j’entends le dossier fait par un subordonné pour son ministre, le dossier qui doit exister encore au ministère de la Guerre. Chez Librio. Et l’instruction a été faite ainsi, comme dans une chronique du XVe siècle, au milieu du mystère, avec une complication d’expédients farouches, tout cela basé sur une seule charge enfantine, ce bordereau imbécile, qui n’était pas seulement une trahison vulgaire, qui était aussi la plus impudente des escroqueries, car les fameux secrets livrés se trouvaient presque tous sans valeur. Published January 13, 1898 on the front page of the Paris daily, L'Aurore. Je ne ferai pas l’historique des doutes, puis de la conviction de M. Scheurer-Kestner. En savoir + sur j'accuse de zola Question 2: Vous choisirez un des différents textes issue des pages 360 à 401, … Il y a deux victimes, deux braves gens, deux cœurs simples, qui ont laissé faire Dieu, tandis que le diable agissait. Figure emblématique du courant naturaliste du XIXe siècle, Zola dépeint dans ses romans la société française du Second Empire avec minutie et réalisme. Le crime était commis, l’état-major ne pouvait plus avouer son crime. Exclusivité numérique. est le titre de l'article rédigé par Émile Zola lors de l'affaire Dreyfus et publié dans le journal L'Aurore (13 janvier 1898). Commentaire de la conclusion de l'article J'Accuse - de Zola . L’idée supérieure de discipline, qui est dans le sang de ces soldats, ne suffit-elle à infirmer leur pouvoir d’équité ? Son titre reprend l'anaphore finale, sur l'invitation de Clemenceau, comme le rapporte Ernest Vaughan dans ses Souvenirs sans regrets. Chaque paragraphe correspond à une cible bien précise, et donc à une accusation bien précise. J’accuse J’accuse est une lette ouvete éite pa Zola. Vous n’en avez pas moins un devoir d’homme, auquel vous songerez, et que vous remplirez. Elle va spectaculairement relancer le débat autour de la condamnation du capitaine Alfred Dreyfus. De même pour le lieutenant-colonel Picquart, qui, par un sentiment de haute dignité, n’a pas voulu publier les lettres du général Gonse. Il y a bien le ministre de la Guerre, le général Mercier, dont l’intelligence semble médiocre ; il y a bien le chef de l’état-major, le général de Boisdeffre, qui paraît avoir cédé à sa passion cléricale, et le sous-chef de l’état-major, le général Gonse, dont la conscience a pu s’accommoder de beaucoup de choses. L’enquête du lieutenant-colonel Picquart avait abouti à cette constatation certaine. Extrait du 6ème album de J'accuse de Damien Saez Le titre de ce morceau éponyme de l'album est une référence au célèbre texte d'Emile Zola : “J'accuse” https://genius. Un collectionneur a découvert la suite de « J’Accuse » d’Émile Zola L’homme a déniché un manuscrit long de cinq pages lors d’une vente aux enchères. » de Zola dans L’Aurore. On s'est parfois étonné de ce retard ; mais c'était faute de mesurer la lenteur de la contre-enquête conduite par les défenseurs de Dreyfus après le procès de décembre 1894, et de situer exactement les écrivains français de la fin du XIXe siècle dans l'histoire de l… Découvrez " J'accuse... ! " 4,5 sur 5 étoiles. L'Affaire Dreyfus: "J'accuse !" "La vérité est en marche et rien ne l'arrêtera", c'est par ces mots que Zola prend position dans son fameux article "J'accuse" publié dans l'Aurore, le journal de Clemenceau le 13 janvier 1898. En portant ces accusations, je n’ignore pas que je me mets sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. L'article est présenté comme une "lettre ouverte au Président de la République" (le président était alors Félix Faure). Une enquête est alors ouverte pour trouver le coupable, et très vite, les soupçons vont vers un officier juif, Alfred Dreyfus. Emile Zola J'accuse !, article paru dans l'Aurore, 1898. Culture. À l'occasion du 120 e anniversaire de la publication de J'accuse… ! C'est en 1898, dans une lettre ouverte au président de la République Félix Faure, qu'Emile Zola assène cette magnifique formule. certes, oui, l’armée qui se lèverait à la première menace, qui défendrait la terre française, elle est tout le peuple, et nous n’avons pour elle que tendresse et respect. Nous respectons votre choix. Et l’on a même vu, pour le lieutenant-colonel Picquart, cette chose ignoble : un tribunal français, après avoir laissé le rapporteur charger publiquement un témoin, l’accuser de toutes les fautes, a fait le huis clos, lorsque ce témoin a été introduit pour s’expliquer et se défendre. De l'anthologie de la poésie engagée au "Petit vieux des Batignolles" de Emile Gaboriau, en passant par "J'accuse !" J’accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d’avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu’un examen médical ne les déclare atteints d’une maladie de la vue et du jugement. cette première affaire, elle est un cauchemar, pour qui la connaît dans ses détails vrais ! » En 1894, le capitaine Dreyfus est injustement condamné pour trahison en raison de son origine juive. Paru le : 08/04/2003 . boven de brief zetten. 4,5 étoiles sur 5 477. Ce qu'on ignore, c'est qu'elles furent d'abord imprimées en une brochure, comme les deux lettres précédentes. Many subsequently have used the title, and I can recall a piece, with the same title, for historical resonance, written by Graham Greene, when he accused the Mayor of Nice of corruption. Le texte accuse le gouvernement de l’époque d’antisémitisme dans l’affaire Dreyfus. Vous avez choisi de ne pas accepter le dépôt de cookies, notamment les cookies de publicité personnalisée. Texte et image de l'article J'Accuse, de Emile Zola, paru dans le journal l'Aurore en 1898. Des « fuites » avaient lieu, des papiers disparaissaient, comme il en disparaît aujourd’hui encore; et l’auteur du bordereau était recherché, lorsqu’un a priori se fit peu à peu que cet auteur ne pouvait être qu’un officier de l’état-major, et un officier d’artillerie : double erreur manifeste, qui montre avec quel esprit superficiel on avait étudié ce bordereau, car un examen raisonné démontre qu’il ne pouvait s’agir que d’un officier de troupe. Ce texte dénonce l’eeu judiiaie ommise à l’en onte d’Alfed D eyfus. It was published in the newspaper L’Aurore on Jan. 13, 1898. Il dut y avoir là une minute psychologique pleine d’angoisse. — « J’Accuse…! Tout commence par une affaire d’espionnage: un document est intercepté par le service des renseignements français, et prouve qu’un officier trahit son pays en donnant des informations à l’Allemagne. Rappelons le contexte : le capitaine Dreyfus a été accusé d’espionnage au profit de l’Allemagne, contre toute raison. Ah ! J’accuse enfin le premier conseil de guerre d’avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j’accuse le second conseil de guerre d’avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d’acquitter sciemment un coupable. Il apparaît comme l’esprit le plus fumeux, le plus compliqué, hanté d’intrigues romanesques, se complaisant aux moyens des romans-feuilletons, les papiers volés, les lettres anonymes, les rendez-vous dans les endroits déserts, les femmes mystérieuses qui colportent, de nuit, des preuves accablantes. Ce fut, plus tard, le langage que M. Scheurer-Kestner tint également au général Billot, l’adjurant par patriotisme de prendre en main l’affaire, de ne pas la laisser s’aggraver, au point de devenir un désastre public.

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