C’était un moment crucial dans le développement de la mission à partir de Jérusalem vers les nations païennes. Qu’est-il arrivé ensuite à cette structure d’autorité et de soumission après l’entrée du péché? Ce qu’elle fait en compagnie de son mari n’est nullement comparable à ce qu’Apollos a fait après cette rencontre avec ce couple : « Car il réfutait avec vigueur les Juifs en public et démontrait par les Écritures que Jésus est le Christ » (Ac 18.28). 5. Nous verrons, à mesure que nous progresserons, que la Bible nous fait comprendre le rôle des femmes dans le couple et dans l’Église en lien étroit avec le rôle des hommes. Les plus jeunes, en retour, devraient être prêtes à recevoir avec joie, reconnaissance et humilité les conseils des femmes expérimentées. Ces considérations rendent l’exemple de Houlda particulièrement exceptionnel dans l’histoire du prophétisme biblique. Ainsi, toutes les femmes sont incluses dans le péché d’Adam et toutes les femmes rachetées sont incluses dans la rédemption en Jésus-Christ. C’est donc un verbe très commun. L’homme est le chef et la femme est son aide. Jésus a renoncé à sa volonté propre pour se soumettre entièrement à la volonté de son Père afin d’accomplir notre salut, même si cela devait lui coûter le sacrifice de sa vie. Elle ne s’apparente pas non plus à la femme écrasée qui ne s’occupe que des tâches ménagères, toujours enfermée à l’intérieur des quatre murs de sa maison. Le Créateur a voulu ainsi introduire une polarité homme-femme pour manifester leur égalité ainsi que leur complémentarité afin de rendre possible la rencontre et la relation. Le ministère de ces quatre cas isolés a peu de choses en commun avec la nature, l’autorité et l’étendue du ministère des prophètes masculins tout au long de l’Ancien Testament, tel que l’ont exercé Moïse, Élie, Ésaïe, Jérémie, Malachie et les autres. Cela voudrait dire que, dans des circonstances différentes et plus favorables, Dieu n’interdirait pas à la femme d’enseigner ni de prendre autorité sur l’homme. Le contexte de ce verset explique clairement en quoi consiste l’égalité de l’homme et de la femme unis en Jésus-Christ par la foi : ils sont également justifiés par la foi (Ga 3.24), ils sont également libérés de l’esclavage de la loi (Ga 3.25), ils sont également enfants de Dieu (Ga 3.26), ils sont également revêtus du Christ (Ga 3.27), ils sont également unis à Jésus-Christ (Ga 3.28), ils sont également héritiers des promesses faites à Abraham (Ga 3.29). Tandis que, dans la « sphère » des hommes et des femmes non ordonnés, les rôles de l’homme et de la femme seraient pratiquement interchangeables. Il y a certes des rôles dirigeants, mais la seule tête est le Christ (Ephésiens 1.22). Bref, nous ne pouvons tout simplement pas prouver à partir de cette liste de salutations que des femmes ont exercé un rôle de direction dans l’Église de Rome. L’auteur affirme que cette femme « vivait dans le temple de Jérusalem » et que, par conséquent, elle jouait « un rôle officiel dans le culte ». Troisièmement, les expressions « elles qui prennent de la peine pour le Seigneur » (Rm 16.12) et « la bien-aimée, qui a pris beaucoup de peine pour le Seigneur » (Rm 16.13) pourraient très bien décrire de nombreuses sœurs dans nos Églises qui prennent de la peine pour servir le Seigneur de multiples manières dans leurs familles et dans l’Église, sans pour autant qu’elles soient pasteures, missionnaires, anciens ou diacres. Les textes bibliques qu’il énumère contiennent des exemples de femmes dans la Bible, tandis que 1 Timothée 2.11-12 contient, non pas un exemple, mais un principe sur le rôle de l’homme et de la femme. Saint Paul impose aux femmes soumission et crainte dans le couple (Eph 5, 21-33) silence et voile dans l’assemblée (1 Cor 11, 7-11). Cela ne veut pas dire que la structure d’autorité et de soumission est mauvaise en soi et que Jésus-Christ serait venu l’abolir. Des femmes sont parfois nommées pour des raisons particulières, mais règle générale se sont les hommes qui sont nommés dans les généalogies ou les dénombrements. Il faut beaucoup d’humilité et de foi en Dieu pour accepter de librement se soumettre à des hommes pécheurs qui peuvent commettre des fautes ou des erreurs de jugement. Nous pouvons faire une première constatation, qui est importante dans le sujet traité ici : la place de la femme dans l'ordre créateur de Dieu. Elle lui demande d’assumer la direction de leur couple par la façon dont elle exprime son désir d’être embrassée par lui. Dossier « L’homme et la femme dans l’Église », Communautés et Assemblées Évangéliques de France, page 2 Le ministère féminin par Alfred KUEN Congrès des Églises CAEF 2001, publié dans la revue Servir en l’attendant, n°2, Mars-avril 2002. Les hommes en Israël avaient refusé d’exercer la responsabilité que Dieu leur avait confiée. Premièrement, il est bien difficile de soutenir que « Paul est ici en train de saluer les différentes Églises de maison qui existaient à Rome ». Au moment où Jésus agonisait dans le jardin en voyant venir la terrible coupe de la colère de Dieu qu’il devait boire à notre place, notre Sauveur a prié : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe. Débora ne voulait pas prendre la place d’un homme dans l’une ou l’autre ville particulière, elle a simplement tenté d’atténuer une situation anormale en l’absence d’hommes en position de direction en Israël. Elle l’a fait avec courage et tact, mais également avec le plus grand respect et dans une modestie exemplaire (Est 5.1-8; 7.1-6). Il est possible que la discussion concernant le port du voile puisse se comprendre à la lumière d’un contexte culturel particulier; cependant, la raison de la recommandation de Paul n’est pas culturelle, mais créationnelle. Galates 3.28 ne parle donc pas du tout des rôles particuliers de l’homme et de la femme dans l’Église, mais de l’héritage du salut que les femmes aussi bien que les hommes peuvent également recevoir par la foi en Jésus-Christ. Aujourd’hui, notre contexte culturel est différent (le voile n’est donc pas nécessaire, si toutefois il s’agit bien d’un voile, car certains comprennent que le voile recommandé par Paul était simplement d’avoir une chevelure plus longue), mais de toute manière la même attitude de soumission à la direction masculine est demandée à la femme pour les mêmes raisons créationnelles. En fait, les autres passages du Nouveau Testament déjà étudiés au sujet du rôle de l’homme et de la femme dans l’Église s’harmonisent tout à fait avec ces passages qui réaffirment le principe de l’autorité du mari et de la soumission de la femme dans le mariage. Dans cette histoire, c’est la femme qui prend l’initiative et qui lance à l’homme l’invitation : « Qu’il me baise des baisers de sa bouche! Si l’on veut comparer des pommes avec des pommes, il faut comparer entre eux des textes bibliques qui contiennent des principes (exemple : Ga 3.28 et 1 Tm 2.11-12). Tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi. Nous savons également qu’il y avait en Israël des anciens qui exerçaient un ministère officiel parmi le peuple de l’alliance. À cet égard, les femmes ont un rôle très important à jouer dans leurs propres foyers et dans l’édification de l’Église. Depuis la chute, la femme a des grossesses pénibles et l’homme doit travailler le sol à la sueur de son front (Gn 3.16-17). L’auteur du document évalué mentionne quelques exemples de prophétesses. Autrement dit, est-ce que ce passage décrit une situation ou est-ce qu’il nous prescrit une norme qui nous dit comment vivre? nécessaire]. Il y a cette étrange idée si répandue chez un certain nombre de chrétiens aujourd’hui selon laquelle ce sont les pasteurs et autres gens ordonnés qui « travaillent pour le Seigneur » ou qui « travaillent à temps plein pour le Seigneur ». » Ce verset dit ceci : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car vous tous, vous êtes un en Jésus-Christ. Genèse 2:22. Deuxièmement, il est incorrect de croire que ceux qui recevaient chez eux une « Église de maison » étaient automatiquement et nécessairement des pasteurs ou des dirigeants, comme je l’ai fait valoir précédemment à propos de Priscille et Aquilas. Toutefois, son mari et sa famille constituent le véritable « foyer » ou point focal de ses pensées et de ses activités au service de Dieu. Ce sont aussi les hommes qui devaient être comptés lors des recensements, « en comptant par tête les noms de tous les hommes » (Nb 1.2); ils étaient souvent classés par « fils » ou par « chefs de clans ou de familles » (Nb 1.5-16; 3.14-20; 26.1-51; Esd 2; Né 7). Jésus est-il par conséquent venu abolir tout cela par son œuvre de salut? Il est parfois employé pour désigner l’aide que Dieu apporte à son peuple (Ps 33.20; 70.5; 115.9-11). Nous verrions également que leurs rôles respectifs sont bien différents et qu’ils s’enracinent dans des principes bibliques qui demeurent valides tout au long de la Bible et de l’histoire. Elle exhorta et encouragea les femmes à chanter les louanges du Seigneur après que Dieu eut miraculeusement délivré son peuple de l’Égypte. Il n’y a rien de plus faux! Ce phénomène découle plutôt du rôle différent qui a été assigné aux hommes et aux femmes. La Bible prend bien soin de montrer la belle participation des femmes à la vie et au ministère de Jésus, sans que cela implique un rôle de direction ou d’enseignement comme celui des apôtres, des évangélistes et des pasteurs. C’est pourquoi la généalogie de Jésus énumère une longue liste de noms d’hommes, de père en fils, depuis Abraham (Mt 1.1-17) et même depuis Adam (Lc 3.23-38) jusqu’au Christ. Si quelqu’un parle en langues et qu’il n’y a pas d’interprète dans l’assemblée, Paul demande alors « qu’on se taise dans l’Église » (1 Co 14.28, même verbe « sigaô » qu’au verset 34). De plus, ce n’est pas Débora qui a défait l’ennemi, mais c’est une autre femme du nom de Yaël qui a accompli cet exploit. Ces vocations particulières s’accomplissent dans l’alliance de Dieu et nous ne devons pas douter que le Seigneur accorde des dons spécifiques à chacun et chacune selon sa vocation particulière. Elle joue certes un rôle actif en prenant la parole la première, elle le fait toutefois en honorant son bien-aimé qu’elle considère son chef. Nous avons une première prophétesse à l’époque de l’Exode (Miryam), vers 1500 av. Sauf qu’en lisant le reste du document, on s’aperçoit que l’auteur essaie de comprendre le rôle des femmes dans l’Église indépendamment du rôle des hommes. Cependant, si les femmes avaient pu jouer un rôle de direction et d’enseignement dans l’Église, il est étonnant de constater une différence aussi frappante entre la nature de la contribution des hommes et la nature de la contribution des femmes dans toute la Bible. L’utilisation d’Actes 2 par ceux qui préconisent le ministère pastoral féminin « prouve trop » et se retourne ainsi contre eux! Quel meilleur endroit que le temple pour servir le Seigneur par le jeûne et la prière! De toute manière, l’expression « elles qui ont combattu côte à côte avec moi » décrit encore une fois des femmes fidèles consacrées au Seigneur qui ont apporté leur précieuse collaboration au travail de l’apôtre Paul (une « aide »), sans avoir besoin d’être « apôtres », « pasteurs » ou « enseignants » dans l’Église. Autrement dit, la distinction des rôles ne s’appliquerait, en définitive, que dans la « sphère » des hommes ordonnés. Si les femmes chrétiennes peuvent réellement exercer les mêmes ministères que les hommes chrétiens, ne devrait-on pas s’attendre à un partage plus équitable tout au long de la Bible et de l’histoire du salut? A-t-il fait table rase de tout ce que Dieu avait institué, accompli et commencé à restaurer depuis le commencement du monde pour inaugurer une ère totalement nouvelle, où les rôles de l’homme et de la femme seraient entièrement redéfinis? La deuxième raison mentionnée par Paul est le fait que c’est Ève qui, séduite par le diable, s’est rendue coupable de transgression. Ils connaîtront tous le Seigneur et seront tous appelés à confesser son nom et à parler de lui aux autres. La loi de l’Ancien Testament ne demande pas directement à la femme de se taire dans les assemblées, mais elle enseigne le principe de l’autorité de l’homme et de la soumission de la femme, comme nous avons vu précédemment. Un simple survol de ces listes permet de voir que le nombre de noms d’hommes mentionnés dans la Bible surpasse de loin le nombre de noms de femmes. Si dans l’Église il n’y avait plus « ni homme ni femme » dans le sens où les hommes et les femmes pourraient tous également exercer un même rôle de direction et d’enseignement, comment concevoir que Jésus n’a choisi aucune femme pour constituer le fondement de son Église? Enfin, lorsque l’auteur dit que « chaque passage ne doit pas être isolé de son contexte », puis ajoute que la « situation spécifique de l’époque et de l’Église pour laquelle ce texte a été écrit… nous est inconnue », je crois qu’il confond deux choses différentes.
l homme et la femme dans léglise 2021