Le tableau Bonaparte franchissant les Alpes en 1800 a été peint en 1848 par Paul Delaroche. Raphaël, Héliodore chassé du Temple Rome. Pour le paysage, il s'inspire de gravures tirées de l’ouvrage Voyage pittoresque de la Suisse[62]. Étude au carreau pour le Bonaparte vers 1800 musée Fabre Montpellier. À la suite de l'audience consulaire, Muzquiz, informe le secrétaire d’État que Napoléon, n'ayant pas encore choisi définitivement la composition du portrait, se verrait représenté passant ses troupes en revue sur un des chevaux offerts par le roi d'Espagne[11]. ». Si la réalité fut plus prosaïque, Bonaparte ayant passé les Alpes à dos de mule revêtu d’une redingote grise, le tableau tire toute sa puissance de sa conception. Les grands noms d'Annibal et de Charlemagne viennent se mêler si naturellement à celui de l'empereur, lorsqu'on regarde ce tableau, qu'il semblait inutile de les écrire au bas. Ce n'est pas l'exactitude des traits, un petit pois sur le nez qui font la ressemblance. Quand Joseph Bonaparte est expulsé de France, il s'exile aux États-Unis à Philadelphie, d'où son tableau est expédié et est accroché dans sa résidence de Point-Breeze[19]. à quoi bon ? Pierre Delaroche, Bonaparte franchissant les Alpes en 1800, 1848, musée du Louvre La plupa t des douments sont ext aits du manuel Hatie utilisé au … Le tableau se situe dans la période ou David, après avoir été influencé par l'antiquité romaine, amorce selon ses mots, un « retour vers le grec pur », marquée par un néo-classicisme inspiré de l'art grec, dont Les Sabines et Léonidas aux Thermopyles sont représentatifs. Le tableau n’est pas signé. Son visage est impassible et son regard dirigé vers le spectateur. Christophe Henry, « Bonaparte franchissant les Alpes au Grand-Saint-Bernard : Matériaux et principes d'une icône politique », dans Daniel Roche, Le Cheval et la guerre : du XVe au XXe siècle, Association pour l'Académie d'art équestre de Versailles, 2002 (ISBN 2-913018-02-5), p. 347-365 Le 21 septembre 1801, l’original et sa première réplique sont exposés une première fois au Louvre à côté de l’œuvre Les Sabines, et suscitent la polémique dans la presse à cause du caractère payant de l’exposition. Paul Delaroche (1797-1856) Napoléon Bonaparte franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard en 1800 1848 Huile sur toile Paris, musée du Louvre La raison principale est triviale : Bonaparte répugne à poser pour des artistes. Le 22 septembre 1801, le portrait est accroché avec la deuxième version, au Louvre dans le cadre de l'exposition payante Des Sabines pour une durée de deux mois. La peinture est inspirée de l'œuvre de Jacques-Louis David Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard (1801–1803), où David montre aussi Napoléon traversant le col du Grand-Saint-Bernard, mais présentant des différences significatives entre les deux conceptions du même sujet. Il existe cinq versions de l'œuvre, l'exemplaire daté de 1848 exposé au Louvre est considéré comme le premier original, une deuxième version datée à Nice en 1850, appartient à la Walker Art Gallery de Liverpoolet a longtemps été considérée à tort comme la pre… La principale différence entre les deux versions du Louvre et de la Walker Art Gallery se situe à gauche de l'œuvre. Ce portrait a influencé des artistes comme Antoine-Jean Gros et Théodore Géricault. Il eut plus de peine à se faire régler les trois autres versions commandées par le Premier Consul. La peinture représente Napoléon Bonaparte à la tête de son armée traversant les Alpes sur une mule, au printemps 1800, lors de la seconde campagne d'Italie. Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, « Nous luttons contre la glace, la neige, les tourmentes, et les avalanches. Enfin le dessin, la touche, la couleur se sont réunis pour rendre cette composition digne des regards de la postérité[84]. La toile du Louvre est signée et datée en bas à gauche Paul Delaroche, 1848, celle de Liverpool Paul Delaroche, Nice 1850. Bonaparte est représenté portant l'uniforme de général en chef, coiffé d’un bicorne galonné d’or, armé d’un sabre à la mamelouk et drapé d’un manteau gonflé par le vent qui s’engouffre dans ses plis. Jean-François Carteaux, portrait équestre de Louis XVI en roi-citoyen (1791). Jacques Louis David, Bonaparte franchissant le Grand Saint-Bernard, 20 mai 1800, huile sur toile, 1802, château de Versailles. Proposé par : Gérard 26 septembre 2006 à 12:37 (CEST){{{4}}} Cet article a, selon moi, les … Anonyme, copie d’après Charlottenbourg vendue par Sotheby’s le, Anonyme, copie exposée en 1843, collection John Sainsbury, Londres, Anonyme, copie d'atelier installée au Cabildo (Musée d'État de la Louisiane) d'après la troisième version, Anonyme, copie installée au palais Niel de Toulouse, Jean-Baptiste Mauzaisse, copie peinte en 1807 d'après Versailles 1, Charles Lawrence, copie peinte aux États-Unis en 1824 d'après l'exemplaire de Malmaison, alors chez Joseph Bonaparte. David a pu reprendre le motif profilé du cheval cabré d'après une des planches gravées tirée du recueil Description des travaux exécutés pour le déplacement, transport et élévation des groupes de Coustou publié en 1796[48]. Le chevalier José Nicolás de Azara, successeur de Muzquiz à l'ambassade d’Espagne, en voyant l’œuvre, la compare au portrait d’Olivares par Vélasquez[70]. Le 11 aout Mariano Luis de Urquijo secrétaire d'État de la couronne espagnole, confirme la commande dans une lettre adressée à Ignacio Muzquiz son ambassadeur en France, en insistant pour que le premier Consul en soit informé. Sous la Restauration, les œuvres à sujets napoléoniens sont retirées des musées et palais. C'est un modèle de statue équestre plutôt qu'un tableau. Ni Azara, ni Cevalos, n'étant au courant de cette commande, ils s'informent auprès de Muzquiz, qui confirme la commande d'un portrait pour le roi d'Espagne, mais non d'une réplique[11]. Auteur!:PaulDelaroche! Le premier des cinq portraits est peint en quatre mois, de septembre 1800 à janvier 1801[22]. Elle le lègue au musée en 1949 (inventaire MM 7149)[22]. Voir plus » Iconographie de Napoléon Ier Napoléon dans les jardins de Malmaison'' (1801), premier portrait de Napoléon représenté avec le geste de la main glissée dans le gilet, et en petit uniforme de … Mais certains d'entre eux ne furent connus qu'après la réalisation du portrait, voire après la mort du peintre, tels ceux qui ornent la frise du Parthénon révélés en 1830. Le tableau reste à Madrid après la destitution du roi Charles IV par Napoléon, où il est remarqué au palais royal par Abel Hugo, page de Joseph Bonaparte, nouveau roi d'Espagne : « En attendant le moment de l'arrivée du roi, Aristizabal me fit admirer les tableaux qui décoraient la salle où nous étions : on y voyait, entre autres, une fort belle copie d'un tableau de David, celui où il a représenté le général Bonaparte franchissant les Alpes sur les traces effacées d'Annibal et de Charlemagne. Il reprend dans cette statue le maintien calme sur un cheval cabré en ascension sur un rocher[51]. Pour la posture du cheval et du cavalier, David puise son inspiration dans plusieurs modèles qui trouvent leurs origines dans l'art antique, inspiration constante chez David, l'art de la Renaissance, l'art classique ainsi que chez des artistes qui lui sont contemporains. En 1979, le tableau est cédé par le prince Louis Napoléon au château de Versailles (inventaire MV 8550). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. C'est probablement la réplique vue par le peintre britannique Joseph Farington à l'atelier de David au Louvre le 3 octobre 1802, alors qu'elle est en cours de réalisation, et que la deuxième version est déjà installée à Saint-Cloud. La deuxième version pour le château de Saint-Cloud (1801) est exposée pendant deux mois avec la première au Louvre en septembre 1801. Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard Musée national du château de Malmaison Sans doute le tableau le plus célèbre de la légende napoléonienne. Napoléon est représenté lors du franchissement du col alpin du Grand-Saint-Bernard par l'armée de réserve, épisode qui marque le début de la seconde campagne d'Italie. Jusqu'à l'exposition David de 1989, les auteurs ont cru, en se basant sur la biographie de Miette de Villars, que la réplique des Invalides, décrite comme figurant Napoléon sur un cheval noir[28], avait disparu après avoir été emportée par Wellington à la chute de l'Empire, et devait supposément se trouver dans la résidence du duc à Apsley House[29]. Tableau original du Louvre, peint en 1848, vendu aux États-Unis, acheteur inconnu, racheté par le collectionneur John Naylor en août 1853 pour 1 750 livres. Ceux-ci, membres de la deuxième coalition formée pour combattre la France républicaine, étaient en position de force en Italie. sont gravés sur des rocs. En 2017, l'œuvre intègre la collection du Louvre Abou Dabi, inauguré le 11 novembre 2017[40]. Étienne-Jean Delécluze évoque ce moment dans sa biographie de David : « Un jour que Ducis, Alexandre, et Langlois, qui assistait alors David et fit par la suite une fort bonne copie du portrait équestre de Bonaparte, étaient ainsi qu'Étienne dans l'atelier avec leur maître, tous étaient rangés autour du mannequin revêtu des habits de Bonaparte, examinant avec une curiosité insurmontable ces épaulettes, ce chapeau, cet habit, et cette épée témoins sourds et muets de la fameuse campagne de Marengo. Ce tableau fut peint pendant l'automne et l'hiver 1800 pour le roi d'Espagne . titre: bonaparte franchissant le grand-saint-bernard. Le tableau est signé L.DAVID L’AN IX[6]. Demandant 20 000 francs pour chaque tableau, le trésorier général du gouvernement Martin-Roch-Xavier Estève renvoya la facture à Vivant Denon qui exigea du peintre de revoir ses prix à la baisse, et fixa à 15 000 francs le montant des peintures[83]. C'est le caractère de la physionomie ce qui l'anime qu'il faut peindre. jacques-louis david 1803. introduction de l'oeuvre et de l'artiste. Les deux premiers tableaux se remarquent par une exécution plus libre laissant apparaître des traces de brosses et des tons plus chauds, ce qui indique une plus grande implication de David[54]. À l'époque du tableau de Delaroche, seulement deux versions autographes du portrait équestre de David étaient en France, celle de Versailles accrochée au palais depuis 1837, et l'exemplaire appartenant à la famille du peintre, dans la collection privée de la baronne Jeanin fille de David (donné à Napoléon III en 1850, aujourd'hui à Versailles depuis 1979). L’officier qui tient un sabre à l’arrière-plan est masqué par la queue du cheval. Léon Rosenthal, dans son ouvrage sur David, donne un jugement négatif : « Le Bonaparte au mont Saint-Bernard ; l'œuvre est célèbre, elle parait très froide, la composition en est forcée, peu vraisemblable. Il existe cinq versions de l'œuvre, l'exemplaire daté de 1848 exposé au Louvre est considéré comme le premier original, une deuxième version datée à Nice en 1850, appartient à la Walker Art Gallery de Liverpool et a longtemps été considérée à tort comme la première version. Peu après, Jacques-Louis David est convoqué par Bonaparte, pour discuter des modalités de réalisation du portrait. Le tableau appartient ensuite à la collection de M. et Mme. Là où le Bonaparte de David est idéalisé à la manière d'un héros antique, celui de Delaroche est représenté de manière réaliste et sans complaisan… Ayant fait poser son jeune fils pour la posture de Bonaparte, il retient cette apparence juvénile qui évoque la figure du jeune Alexandre dressant Bucéphale[69]. Le général carthaginois et l’empereur d’occident de la dynastie des Carolingiens viennent donc se lier au destin de Napoléon. Il est coiffé d'un bicorne de feutre noir galloné d'or. Selon Elisabeth Foucart-Walter, Delaroche aurait eu l'idée du tableau après avoir réalisé pour le Château de Versailles un Charlemagne traversant les Alpes [5] et s'inspira directement du récit de la scène dépeinte par Adolphe Thiers dans son Histoire du Consulat et de l'Empire[6]. »[64]. Birkhauser qui en font don au Louvre par l'intermédiaire de la Lutèce Fondation et du Metropolitan Museum of Art en 1982. Le 18 mai, Bonaparte quitte Martigny et se met en route vers le Grand Saint-Bernard. Il monte un cheval, et de sa main gauche gantée agrippe la bride qui maîtrise sa monture en train de se cabrer. Eugène Delacroix s'inspire de la pose du Bonaparte pour le cavalier turc situé à la droite de son tableau Scènes des massacres de Scio qu'il combine avec le cavalier de Géricault[86]. Cette variante du portrait, qui trouve son origine dans la statuaire antique, est principalement dévolue à la glorification du pouvoir, depuis la statue de Marc Aurèle jusqu’aux portraits de Louis XIV par Le Brun et Houasse. Le 2 mars 1796, quelques mois après son entrée en fonction, le Directoire confie à Bonaparte le commandement de la campagne d’Italie contre les forces autrichiennes. Künzi F. – Bonaparte, Bicentenaire du passage des Alpes 1800-2000 – Fondation Pierre Gianadda, Martigny, 2000. auteur de la première biographie complète du peintre, évoque la visite de Napoléon dans l’atelier de David : « Vers la fin de l'an IX, quand il fut terminé, David le présenta au Premier Consul. En 1812, le tableau est emporté par Joseph Bonaparte lors de sa fuite d’Espagne, entreposé à Paris, et peut être dans le château de Prangins en Suisse où il réside durant les 100 jours[18]. Stephen Bann suggère que la rencontre entre George Onslow et le peintre a bien eu lieu, mais que Delaroche aurait choisi de produire deux œuvres presque identiques et d'en envoyer une pour l'Amérique [4]. David, avec sa bonhommie qui allait parfois jusqu'à la puérilité, dit aussitôt en prenant le chapeau du vainqueur de Marengo : « il a raison celui-là, voyons un peu » puis le portant à sa tête, qui était très petite, il se mit à éclater de rire en s'apercevant que la large coiffure lui tombait jusque sur les yeux[60]. L'entretien, retranscrit librement dans les premières biographies (chez A. Th, Delecluze, Jules David)[12], aboutit à la réalisation de deux portraits équestres, celui du roi d'Espagne et un second destiné à Napoléon[11]. Le paysage s’est assombri. Le Premier Consul offre au roi des pistolets fabriqués à la manufacture de Versailles, des robes de grands couturiers parisiens et des joyaux pour la reine, et aussi une magnifique armure pour l’influent Prince de la paix Manuel Godoy. Andy Warhol dans une sérigraphie réalisée pour Vogue et intitulée Diana Vreeland Rampant colle le visage de Diana Vreeland sur le corps de Bonaparte. Les tailles sont sensiblement différentes : le tableau du Louvre mesure 2,89 sur 2,22 m et celui de Liverpool mesure 2,79 sur 2,14 m. Selon un récit provenant de la famille d'Arthur George, troisième comte d'Onslow et propriétaire de la seconde version signée de 1850 accrochée depuis à la Walker Art Gallery de Liverpool, l'origine de la commande fut motivée après que le comte et Paul Delaroche ont vu une version du tableau de David Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard au Louvre. Je prêtai dans la suite cet habillement à M. David, premier peintre de Sa Majesté, pour son tableau du passage du mont Saint-Bernard », On remarque que la légende de cette estampe est en italien, car on y lit, (« Perfect Glory and Solid Peace: Calm on a Fiery Horse »), Les Derniers Moments de Michel Lepeletier, Officier de chasseurs à cheval de la garde impériale chargeant, Charles-Alexandre Geoffroy de Grandmaison, Historical Treasures: Samuel Moon Paintings, Revue des Musées de France, Revue du Louvre, Diane et Apollon perçant de leurs flèches les enfants de Niobé, Érasistrate découvrant la cause de la maladie d'Antiochius, Les licteurs rapportent à Brutus les corps de ses fils, Portrait d'Antoine-Laurent Lavoisier et de sa femme, Portrait de la comtesse de Sorcy-Thélusson, Portrait du comte Antoine Français de Nantes, Portrait du Général Étienne-Maurice Gérard, Apelle peignant Campaspe devant Alexandre, Le Conventionnel Michel Gérard et sa famille, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bonaparte_franchissant_le_Grand-Saint-Bernard&oldid=177732984, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local différent sur Wikidata, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Château de Versailles/Articles liés, Portail:Architecture et urbanisme/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Version de la Malmaison : exposée au Louvre de septembre à novembre 1801 avec, Version de Charlottenburg : exposé au Louvre de septembre à novembre 1801 avec. À l’origine, Charles IV, dans le cadre de la reprise des relations avec la France, qui se concrétisent notamment, par le retour de l'usage des cadeaux diplomatiques offerts entre les deux états, passe commande au peintre David d'un portrait du Premier Consul, afin qu'il soit installé dans le salon des « Grands Capitaines » du palais royal de Madrid[8]. Eugénie Bonaparte, princesse de la Moskowa et arrière-petite fille de Joseph Bonaparte, est la dernière détentrice du tableau, qu'elle confie en exposition au musée national du château de Malmaison en 1943[21]. Le génie et l'intérêt ne doivent pas cohabiter ensemble ». Le décor est constitué de montagnes et de rochers enneigés. Primaire Ce1 Enseignements artistiques Arts plastiques « Bonaparte franchissant les Alpes au Grand-Saint-Bernard », de Jacques-Louis David Ce1 Enseignements artistiques Arts plastiques « Bonaparte Antoine-Jean Gros, son élève, possédait une ébauche à l’huile d’un cheval cabré, probable étude pour la monture. Alexandre Lenoir dans ses souvenirs historiques sur David, mentionne que François Gérard, son ancien élève, posa pour la main, mais par fatigue ne put tenir la pose. exposée à la Pennsylvania Academy of the Fine Art en 1840. Parmi les autres modèles ayant pu inspirer David, l'historien d'art François Benoît indique qu'il avait chargé son assistant Jérôme-Martin Langlois de copier la posture du cheval d'après le groupe équestre des Dioscures de la place du Quirinal, à Rome[45]. David entreprend en septembre 1800 la réalisation de la version destinée au roi d'Espagne. A. Th. Dans l'art classique, ce sont les Chevaux de Marly de Guillaume Coustou, — que David avait fait installer sur les Champs-Élysées pendant la Révolution — dont il s'inspire en premier[47]. Mais pour Léon Rosenthal la composition en est forcée « c'est un modèle de statue équestre plutôt qu'un tableau[66]. Inédit : Frédéric Lacaille conservateur décrypte le tableau « Bonaparte franchissant le Grand Saint Bernard » chef d’oeuvre du peintre Jacques-Louis David # ensembleàlamaison # Culturecheznous. Il s’inspire du tableau de David mais choisit d’illustrer le génie de Bonaparte de manière réaliste, sans complaisance, dans le pur style romantique. Étude dessinée pour le Bonaparte vers 1800, musée Fabre Montpellier. Elles ornent le château de Saint-Cloud (depuis 1816 au château de Charlottenbourg à Berlin), la bibliothèque de l'hôtel des Invalides (depuis 1837 au musée national du château de Versailles à Versailles), et le palais de la République cisalpine à Milan (depuis 1834 au musée du Belvédère à Vienne). Le manteau est rouge-orangé, le tissu de l’écharpe est bleu clair. Cependant l'idée de l'artiste n'en est pas moins ingénieuse. (1797-1856) exécute une autre version de Bonaparte franchissant les Alpes (musée du Louvre). Second exemplaire de la Walker Art Gallery de Liverpool, acheté par Arthur George troisième comte d'Onslow, le tableau est acquis par le musée de Liverpool en 1893 lors de la vente de la collection Onslow. Finalement c'est au premier Consul que revient la décision de faire expédier la première version à Madrid comme cela avait été convenu, conservant pour lui la seconde version[15]. La peinture représente Napoléon Bonaparte à la tête de son armée traversant les Alpes sur une mule, au printemps 1800, lors de la seconde campagne d'Italie Le premier exemplaire du château de Malmaison présente Bonaparte avec un manteau jaune-orangé, le crispin du gant est brodé, la robe du cheval est pie, le harnachement est complet, bride complète avec une muserolle, sous-ventrière rouge foncé. Cette politique de coopération avec le futur empereur des Français ne tourna pas au profit de Charles IV : son beau-frère Ferdinand Ier, duc de Parme, fut dépossédé par Napoléon en 1802 et lui-même, avec son fils Ferdinand VII, fut emmené en captivité en France en 1808, laissant le trône d'Espagne au frère de Napoléon, Joseph Bonaparte.
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